Benoit Pingeot conçoit la peinture comme un procédé anagogique. Son mystère entrecroise auteurs et artistes modernes et contemporains (Victor Brauner, René Girard, Marcel Duchamp, Josef Beuys,…) et métaphysique chrétienne. Peintre du Verbe, l’écriture est présente dans ses ex-voto. Il nous fait parfois part de son monologue intérieur dans le cadre de happening, accompagné de son caducée, du mot concile gravé sur une plaque de marbre, sa table à repasser en guise de métaphore linguale et son drapeau européen aux douze étoiles mariales. C’est un visionnaire dont la langue verte est une articulation psychique.
Jérôme Alexandre nous informe que Jean-Michel Alberola, qui eut Benoît Pingeot dans son atelier aux Beaux-arts de Paris, se souvient de lui comme de quelqu’un qui produisait sans cesse des connexions parfaitement inattendues entre les choses, les mots, les idées, les personnes.
En dialogue perpétuel avec Victor Brauner dont il peint et repeint la face depuis des années, il collabore, à Bayonne, ville dans laquelle il enseigne la peinture aujourd’hui, à La solidification du rêve, lecture performée avec Pascale Fauveau et Marc Rolland.
Ouvrages :
Hommage à Victor Brauner & Marie
Le lit apprend à voir sans l’œil
The great artist will go underground
Oh! Mage Pierre André Benoit – Taz Case
L’œil Héliotrope – La revue Les enluminés de la belle manière
VENUS D’AILLEURS, la revue 5, 6 & 11
Expositions :
L’œil héliotrope – L’autre côté
L’œil héliotrope – Les enluminés de la belle manière
L’œil héliotrope – L’esclarmonde
Umour monstre complétement timbré