Pascale Fauveau, Marc Rolland, Benoît Pingeot
Brauner peint, et Brauner écrit. Ce qu’il peint ne s’écrit, et ce qu’il écrit ne se peint. Et s’il y parle de sa peinture, c’est pour en qualifier la nature exceptionnelle ou en énoncer les processus créatifs. Ce que sa peinture nous fait est, nous dit-il, d’ordre magique, «subtil et dissolvant». Il s’agit du rêve et de sa vérité plus vraie que la réalité, de sa vérité agissante. Comment ne pas penser alors à la folie, puisqu’il n’y a que dans les processus délirants que l’on situe de nos jours ce mode de pensée magique ? Mais comment y penser alors qu’à l’évidence Brauner n’a jamais été fou ?
10,5 x 15 cm
48 pages illustrées
8 €
Tirage de tête