Y. A. Gil hommage à R.K.
Cabaret libertaire, mystère alchimique, culture populaire, fous littéraires… Richard Khaitzine se définissait comme « un agitateur d’idées, un penseur libre, […] un résistant qui refuse le terrorisme intellectuel et la pensée stérilisée imposés par ceux qui séquestrent la culture dans des nécropoles dont ils se sont autoproclamés les gardiens. »
Son livre La Langue des oiseaux est le résultat de trente ans de travail. L’ouvrage affirme que nombre de textes contiennent un discours sous-jacent. Il y étudie donc les écrits de François Villon, de François Rabelais, de Cyrano de Bergerac, comme de ceux de Jules Verne et de Georges Perec. Il établit des passerelles entre les romans de Maurice Leblanc, père d’Arsène Lupin, et ceux de Gaston Leroux, créateur de Rouletabille, de Chéri-Bibi et du Fantôme de l’Opéra. Il succède en cela au critique littéraire François Rivière qui rattacha dans les années 1970 certaines singularités des œuvres de ces deux auteurs aux écrits de Raymond Roussel.
Ouvrages :
Argot et langue verte, de Vermot aux mots verts
VENUS D’AILLEURS, la revue 6, 7, 10, 12