Michel Cadière, démiurge du trait noir, domine des espaces où le dessin s’arroge des pouvoirs sur le monde des hommes grâce à l’illusion. Les jeux, les livres, le cinéma, les symboles, la mythologie, les petits objets
à système occupent un atelier suiveur fidèle, fait de pages blanches, d’encres et de crayons, en résidence nomade dans un sac en plastique.
Ses livres se complexifient, labyrinthes de papier des labyrinthes dessinés.
Subtil thuriféraire du lien invisible mais effectif, il se plaît à égarer le lecteur là où lui-même ne se perd jamais. Le jeu entre le noir et le blanc, en masses ou en fi ns traits, confère à ses œuvres un caractère foisonnant, une unité essentielle et vivante. Le dessin est partout sur la feuille, laissant parfois percer des échappées colorées de délicates teintes pastel.
Joëlle Busca
Ouvrages :
Quelques arcanes venus d’ailleurs
H2O ou Le nébuleux destin d’Unanimus Nemo
Oh! Mage Pierre André Benoit – Taz Case
Schubert – Fantaisies à quatre mains
L’œil Héliotrope – La revue n°°6 Les fables tournantes
La Nouvelle Revue Moderne n°37
La Nouvelle Revue Moderne n°39
VENUS D’AILLEURS, la revue n° 8, 11 et 13
ALCHERINGA N°3
Expositions :
L’œil héliotrope – L’autre côté
L’œil héliotrope – Les fables tournantes
L’œil héliotrope – L’esclarmonde
Galerie 17 RDV n°1
Vénus s’entête, le chœur s’emballe
Umour monstre complétement timbré
Venus d’Ailleurs et philosophes
L’écart fantastique
à flanc d’abîme