Jean-Pierre Lassalle

Étudiant, il fréquente le groupe surréaliste de Paris autour de 1960. André Breton lui témoigne une amitié bienveillante et leurs échanges se prolongent jusqu’à la mort du poète en 1966. Jean-Pierre Lassalle reste marqué par ces années fondatrices et son œuvre poétique, qui s’étend sur plusieurs décennies, s’inscrit dans le sillage du surréalisme. Mais celui-ci marque aussi les recherches érudites du professeur de linguistique et de littérature à l’université de Toulouse comme, notamment, celles qu’il consacre à Lautréamont. Il a publié une biographie de référence d’Alfred de Vigny aux éditions Fayard (2010). Initié en 1959, en parallèle à son engagement dans le groupe surréaliste, il demeure franc-maçon toute sa vie, d’abord au Grand Orient de France puis à la Grande Loge Nationale Française. Il voit dans la franc-maçonnerie un conservatoire de ces traditions anciennes qui permettent à l’esprit humain d’explorer les profondeurs de la psyché. Chez Jean-Pierre Lassalle, la quête surréaliste mobilise poésie, érudition et initiation.
à partir de 1997, Il recommence à manifester une activité créatrice en rapport avec le surréalisme en contribuant aux revues Supérieur Inconnu, S.U.R.R., Infosurr, Brumes blondes, La vertèbre et le rossignol ainsi qu’aux éditions du grand Tamanoir. Ses textes et dessins datant de l’époque de sa participation régulière aux activités surréalistes ont été réunis dans Poèmes presques suivis de La Grande Climatérique en 2000 et dans L’Écart Issolud suivi d’Agalmata en 2001.

Ouvrages :

L’arche utopique

Le château étoilé et la parole perdue