C’est au lycée, en compagnie de son ami Georges Sebbag, qu’il fait la découverte du surréalisme. Il qualifiera l’événement de « tremblement de terre », de « cataclysme »
et l’influence d’André Breton sur la suite de son parcours intellectuel deviendra alors déterminante.
Poursuivant ses études dans le cinéma et ayant été l’élève de Jean Mitry et de Léopold Schlosberg à l’I.D.H.E.C. (actuellement la FEMIS), il intégre la rédaction de la revue Positif où il fait la rencontre de nombreux surréalistes dont Robert Benayoun, Georges Goldfayn, Gérard Legrand et Alain Joubert. Il participe dès lors aux activités collectives du groupe, étant présenté à Breton en mars 1964 au café La promenade de Vénus. Proche de Philippe Audoin, Bernard Roger et René Alleau, mais en désaccord avec Jean Schuster dont il conteste l’autorité, il quitte le groupe de Paris en 1969, trois ans après la mort d’André Breton tout en affirmant : « Je demeure vivement attaché et fidèle à l’esprit de ce que les amis surréalistes m’ont fait entrevoir des composantes majeures de la pensée analogique en occident : l’alchimie, l’hermétisme, les ésotérismes. »
Se définissant lui-même « comme ancien surréaliste devenu franc-maçon », c’est en 1977 qu’il est initié dans la franc-maçonnerie écossaise de la Grande Loge de France dont il deviendra Grand Chancelier de 1998 à 2001.
Charles-Bernard Jameux est directeur de la collection Pierre Vivante aux éditions Dervy-Trédaniel et fut rédacteur en chef de Points de Vue Initiatiques de 1989 à 2001. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont L’art de la mémoire et la formation du symbolisme maçonnique où il formule l’hypothèse selon laquelle « l’art de mémoire » de l’hermétisme de la renaissance serait à l’origine de la méthode maçonnique.
Ouvrage : Le château étoilé et la parole perdue