Jacques Lacomblez

Sederunt Principes. 65 x 54 cm. 2021. Coll. privée.

Il est passionné, dans sa jeunesse, par le symbolisme et le romantisme allemand. Il écoute Wagner et Mahler, lit Rimbaud et Mallarmé mais aussi Marx et Freud. Mystique athée, il s’intéresse à l’histoire des cathares et à la gnose orientale et peint ses premiers tableaux d’esprit surréaliste sous l’influence de Chirico et Ernst. Du côté de l’écriture, la découverte de Breton et Péret sera toute aussi déterminante que Maeterlinck et Saint-Pol-Roux.
Au début des années 50, il fait la connaissance de Magritte, Mesens, Chavée, Leconte, Nougé et en 1956 d’édouard Jaguer avec lequel il participera dès lors activement au mouvement Phases. En 1958, par l’intermédiaire de Jean-Jacques Lebel, il rencontre André Breton et entre, à la même époque, en relation étroite avec plusieurs surréalistes dont Georges Henein, Wifredo Lam, Karl Otto Götz, Robert Benayoun, Jean-Pierre Duprey, Gérard Legrand… Sous les conseils de Lecomte et de Breton, il passe un an en pays Cathares, essentiellement à Montségur et rencontre Jean Thiercelin, Adrien Dax et Christian d’Orgeix.
Lacomblez a participé à deux importantes Expositions Internationales du Surréalisme, en 1959 à la Galleria Schwarz de Milan et en 1961, à l’initiative de Breton et de Duchamp pour « Le Domaine des enchanteurs » à la Galerie D’Arcy à New-York.

Ouvrage :

à flanc d’abîme