Bernard Roger poursuit à Paris une carrière d’architecte parallèlement à celle d’écrivain. En 1951, sa signature se retrouve au bas de certains des billets surréalistes publiés dans le journal anarchiste Le Libertaire. Il a collaboré à L’Âge du cinéma, en 1951, à Médium, en 1952 et 1953, à L’Archibras, de 1967 à 1969, et au Bulletin de Liaison Surréaliste, en 1971.
Membre du groupe surréaliste parisien, il s’en éloigne pour mieux se consacrer à la Franc-Maçonnerie et à l’alchimie, mais il reste lié au mouvement en entretenant des rapports privilégiés avec Jorge Camacho et Marie-Dominique Massoni.
Dans le prolongement des travaux de Fulcanelli et du Cercle Hermès dont il fit partie aux côtés de René Alleau, élie-Charles Flamand, Guy-René Doumayrou (pour ne citer qu’eux…), Roger étudie la présence d’emblèmes alchimiques dans l’architecture.
Son dernier ouvrage, Les demeures de l’invisible, livre d’une grande érudition, se consacre aux rapports entre cet art architectural et celui d’Hermès, du « commencement des temps » jusqu’au surréalisme.
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à flanc d’abîme