Généalogie du monochrome

Corinne Taunay

Dans les années 1950-60, la monochromie triomphe, en la personne d’Yves Klein. Le monochrome devient un genre à part entière, institutionnalisé.
Sa généalogie remonte aux « monochromes pour rire » exposés à la fin du XIXe siècle : en France, par le groupe avant-gardiste Les Arts Incohérents (1882-1893), précédé, en Belgique, par Louis Ghémar qui en avait présenté un spécimen unique en 1870. Ces « monochromes » drôles ont une préhistoire notamment dans les Salons caricaturaux dessinés qui naissent vers 1840, où le procédé monochromatique parodie par exemple les peintres dits « noirs » comme Manet.

30 pages 14×18 cm.

8 €

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